
Depuis le séisme qui a ravagé les villages amazighs de la vallée d’Al Haouz le 9 septembre 2023, la vie des habitants du Haut-Atlas est en suspend. De nombreuses responsabilités pèsent sur les villageois pour assurer un quotidien de fortune. Les villageois se démènent pour survivre dans un paysage meurtri et sans perspective de reconstruction.
Le quotidien est devenu une pénible réalité partagée par tous. La vie sous les tentes et dans les containers fait l’objet d’une grande proximité et avec, de nombreux problèmes sanitaires. Le deuil résonne dans les esprits et la peur de nouvelles secousses est omniprésente. Exposés à une charge mentale intensifiée, les villageois doivent composer avec une précarité économique accrue et un futur incertain, en donnant priorité à l’unité familiale et à la cohésion de la communauté. L’ensemble des villageois sait que la reconstruction sera un défi et que l’avenir repose sur leurs épaules.